MRG salue la décision du procureur général d’engager une nouvelle procédure impartiale contre Arroi Baraket et demande une enquête approfondie sur l’officier qui l’a agressée
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Ceci est une mise à jour de notre déclaration du 20 septembre sur l’attaque policière et les fausses accusations contre notre consultant Arroi Baraket à Tunis, Tunisie.
Mardi 21 septembre, Arroi Baraket a été vue par le procureur général près le tribunal de première instance de Beb Bnet, Tunis, lui permettant de témoigner suite aux fausses accusations d’« atteinte à l’autorité publique » portées contre elle par le policier qui l’a violemment agressée dans la nuit du vendredi 17 septembre.
Après avoir écouté le témoignage d’Arroi, le procureur de la République a estimé que la plainte contre elle, déposée par la police au même endroit où se sont déroulés les faits de la nuit, Bab Elkhadra, créait des irrégularités de procédure. Le procureur a demandé que les procédures concernant l’accusation d’Arroi soient recommencées dans un lieu impartial, la garde nationale du Bardo. Par conséquent, Arroi s’est rendue à la garde nationale et a de nouveau témoigné, ainsi que ses deux témoins. Dans le même temps, Arroi a finalement réussi à déposer sa propre plainte contre le policier devant le procureur de la République et son témoignage a été entendu hier.
MRG salue avec prudence cette décision préliminaire du procureur général d’engager une nouvelle procédure impartiale. Nous exigeons que les fausses charges contre Arroi soient abandonnées et que le policier qui a violemment agressé Arroi fasse l’objet d’une enquête en vue de mesures disciplinaires.
Arroi est soutenu par l’Association tunisienne des femmes démocrates et un réseau d’organisations de la société civile locale et d’avocat.e.s (dont certain.e.s font partie du réseau de MRG), qui ont assisté mardi à une manifestation de solidarité lors de l’audience d’Arroi.
Pour plus d’informations: MRG Press Office
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Photo : Une femme tenant une pancarte lors de la manifestation qui a eu lieu le 21 septembre 2021 devant le tribunal de première instance de Tunis, en soutien à Arroi Baraket. Le panneau indique : ‘2012 Meriem Ben Mahmoud “coupable d’avoir été violée” ; 2021 Arroi Baraket “toujours coupable d’être une femme”. Crédit : Saadia Mosbah.
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